Journée “Esprit haute couture” au Château de Pommard

Samedi 28 juin, j’ai eu la chance et le plaisir d’être invité à la Journée “Esprit haute couture” le samedi 28 juin au Château de Pommard

La journée a commencé samedi par un levé à 05h30 du matin pour un départ en gare de Lyon à 07h19 et une arrivée à 08h53 à Dijon. Nous avons, les autres journalistes français et moi-même, pris le taxi jusqu’au Château. Les journalistes suisses quant à eux sont arrivés en hélicoptère avec Monsieur Giraud.

  Malgrè un début de visite du Château et des vignes sous la pluie nous avons pu voir toute la splendeur du lieu et ressentir toute la magie de son histoire. Un beau moment d’émotion pour moi qui suis férue d’histoire.

Après une conférence en présence du Maître des Lieux Monsieur Maurice Giraud et avoir visité le domaine et les vignes (coup de coeur pour la « Simone ») accompagnée du « guide », je suis allée dans le Lounge me délécter de ce Nectar des Dieux.

La dégustation des grands vins du Château de Pommard a débuté par un Chassagne-Montrachet 2011, frais ce qui donne de la tension au vin,  avec une note prononcée de poire, plutôt à mon goût. Ensuite, nous avons poursuivit avec le Ladoix 2011, un vin blanc puissant, vif avec une belle minéralité. Ok, ok, je voulais me la jouer un peu, avec les termes spécifiques, mais je n’ai fait que noter les commentaires du sommelier… Au-delà des termes professionnels, je sais dire si je trouve un vin bon ou mauvais et c’est là déjà la base, non ? J’aime cette notion de rester dans le plaisir et de ne pas intellectualiser le vin ! Après, nous sommes passé au Pommard 2011. Je crois que je l’ai zappé celui-là à force de parler… Passons au Grand Vin de Château de Pommard 2010 avec des notes de roses fanées, au Grand Vin de Château de Pommard 2008 qui se rapproche un plus de mon goût terme de vin rouge et pour finir, mon préféré, le Grand Vin de Château de Pommard 2007. En effet, j’aime les vins bien charpenter (oui, oui, je parle bien de vin), lourd, tanique, mais en même temps riche en arôme de fruits ! Je ne sais pas si ce sont les bons termes, mais c’est comme ça que je le ressens. J’en ai d’ailleurs rapporté une bouteille pour une occasion que je tiendrai secrète…

Après cette délicieuse dégustation nous sommes allées nous restaurer dans un restaurant très accueillant et très gourmand, du village avec à notre table le célèbre artiste photographe de mode suisse Peter Knapp. Au menu pour moi, escargots farcis à la Bourguignonne, Faux filet grillé beurre Maître d’hôtel et fromage blanc. De quoi être prête pour une autre dégustation. Il faut ce qu’il faut, après tout !

De retour, au château, nous avons pu assister au vernissage de l’exposition Peter Knapp en compagnie de l’artiste et au défilé des robes de l’Étofe des terroirs, avec notamment la présentation de la robe “Château de Pommard” créée en exclusivité pour l’événement.

Une autre dégustation se profilait, mais il nous fallait repartir… Ce n’est qu’un au revoir, Grand Vin de Château de Pommard. Aussitôt assis dans le taxi pour la Gare de Beaune, nous avons été les témoins impuissants d’une pluie de grêlons. Même si le pire a été évité grâce au générateur anti-grélons mis en place à la suite des dégats occasionés par le grêle en 2012 et en 2013, les préstigieuses vignes de Pommard ont été touchées et les pertes de récolte sont estimées à 50 et 90%. Une pure vision d’horreur pour nos vignerons !

Je suis heureuse d’avoir vécu en cette journée, la pluie, le beau temps et la grêle car je me suis vraiment sentie au coeur de ce métier et de cette culture qui me passionne depuis des années. C’est donc sous la grêle que nous sommes rentrés de Beaune à 17h39, avec un peu de retard comme vous pouvez l’imaginez, pour Dijon avec une arrivée à 18h10 pour récupérer notre correspondance pour Paris à 19h01 pour une arrivée à 20h37.

Merci pour cette journée intense, mais riche !